Les Africains ne sont pas perçus de la même façon selon les différentes régions du monde où ils se trouvent. D’une manière générale, il existe encore beaucoup de préjugés sur les Africains et leurs leaders, ce qui nuit fortement à leur image. Cependant, il nous semble essentiel de combattre les clichés et les stéréotypes à l’encontre des africains. Pour ce faire, le CIPINA oeuvrera à mettre en avant quelques personnalités africaines, issues de divers milieux et qui portent haut les couleurs africaines dans leurs domaines de prédilection.
Ces success-stories africaines seront présentées dans cette rubrique pour donner une autre perception de l’Afrique et des Africains. En réalité, que peuvent apporter ces « ambassadeurs » au CIPINA ? Pourquoi leur demande-t-on de s’impliquer dans la mission qui est nôtre ? La notoriété de certaines personnalités africaines présente des avantages évidents pour le CIPINA, dans la mesure où les stars ne passent pas inaperçues. Elles sont capables d’attirer l’attention du monde sur les potentialités de la Nouvelle Afrique, tant dans leur propre pays qu’à l’étranger. Elles peuvent agir concrètement sur le terrain en s’adressant directement à ceux qui sont en mesure de faire bouger les choses, de prendre des décisions, les decision makers. Ces personnalités africaines peuvent user de leur talent et de leur notoriété pour rassembler des fonds et plaider la cause des Africains, et appuyer la mission du CIPINA qui est de promouvoir, entre autres, une image positive d’une Nouvelle Afrique, celle qui est tournée vers l’avenir, décomplexée, compétente et soucieuse de son développement.
Le Président Abdou DIOUF
Le Président Abdou DIOUF
Le président Abdou Diouf est un homme politique sénégalais né le 7 septembre 1935 à Louga, dans le nord-ouest du Sénégal. Après des études primaires et secondaires à l’Ecole Emile Sarr de Saint Louis, il enchaîne avec des études de droit à Dakar et Paris. En 1960, il obtient un diplôme à l’École nationale de la France d’outre-mer (ENFOM). Administrateur civil, major de sa promotion, à seulement 25 ans, il devient gouverneur de la région du Sine-Saloum. Son exceptionnel potentiel lui permettra d’être, directeur de cabinet du président Senghor en 1963, puis secrétaire général de la présidence de la République en 1964, ministre du Plan et de l’Industrie de 1968 à 1970, Premier ministre en février 1970,
et enfin président de la République du Sénégal le 1er janvier 1981, à la suite de la démission de Senghor, et fut reconduit dans ses fonctions lors des élections de 1983, de 1988 et de 1993. Sous son règne, il oeuvre efficacement pour l’enracinement de la démocratie au Sénégal, défend ardemment la libéralisation progressive de l’économie et la décentralisation.
Secrétaire général de l’OIF depuis le 20 octobre 2002, il contribue au rayonnement du Sénégal et de l’Afrique dans le monde et défend l’idée d’une Afrique unie et solidaire. Grand défenseur de la paix, il est membre du comité d’honneur de la Fondation Chirac, lancée en 2008 par l’ancien chef de l’État Français Jacques Chirac pour œuvrer en faveur de la paix dans le monde. Le parcours exceptionnel de ce grand homme d’état est également marqué par l’obtention de plusieurs distinctions internationales, dont les plus remarquables sont :
Le Prix de la Francophonie, en 2001, décerné par l’Académie des sports pour son action en faveur de la Francophonie et du sport.
Baudelaire Ndong Ella, Représentant Permanent du Gabon auprès des Nations Unies à Genève depuis mai 2011, est actuellement Président du Conseil des Droits de l’Homme depuis cette année 2014. Avant sa nomination à Genève, M. Ndong Ella avait servi comme Ambassadeur et Représentant permanent adjoint du Gabon auprès de l’Union Africaine (UA), à Addis-Abeba, depuis novembre 2009.
De 2007 à 2009, il avait été Chargé d’affaires à l’Ambassade du Gabon en Éthiopie, à la Mission Permanente de l’Union Africaine, à la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et pour le Programme des Nations Unies pour l’environnement.
Diplomate de carrière, M. Ndong Ella a occupé divers postes au Ministère des Affaires étrangères, notamment comme Ambassadeur et Directeur général adjoint pour la coopération internationale.
M. Ndong Ella a une maîtrise en droit international de l’Université de Nantes, un diplôme de l’ENA du Gabon, une maîtrise en droit public de l’Université Omar Bongo au Gabon et un baccalauréat en droit public de la même université. Il est né le 9 mai 1967 à Oyem, au Gabon, est marié et père de cinq enfants.
Le Conseil des droits de l’homme est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies, composé de 47 Etats élus par l’Assemblée générale. Le Conseil a été créé par l’Assemblée générale le 15 mars 2006, pour succéder à la Commission des Droits de l’Homme.
Le Conseil des Droits de l’Homme tient trois sessions ordinaires annuelles à Genève, en mars, en juin et en septembre.
Juriste de formation et diplomate de carrière, Il est au service de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) depuis le début des années 1990. Engagé dans le processus d’ouverture de la Francophonie sur les autres acteurs de la communauté internationale et de sa présence auprès des grandes organisations internationales, Il a été le premier ambassadeur de la Francophonie auprès des Nations Unies à New York, où il passe 10 ans. Il arrive à Genève en 2010, où il s’emploie à consolider la place de la Francophonie dans les multiples organisations qui y sont basées et à contribuer au rôle majeur de cette petite cité sur
le plan international. «Il s’agit de la capitale de la gouvernance mondiale, indique-t-il, Genève abritant en effet l’écrasante majorité des institutions spécialisées des Nations Unies ». Aujourd’hui, ce brillant diplomate tunisien, cherche à renforcer les investissements des organisations onusiennes dans les pays francophones, mais aussi à stimuler une «voix commune» pour les pays francophones au sein des institutions internationales. Une tâche qu’il a pu développer à plusieurs occasions durant son mandat à New York et qu’il a réussi à promouvoir récemment avec brio au sein du Conseil des Droits de l’Homme: «Nous avons formé un bloc francophone solide, avec de plus en plus de positions communes nourries de valeurs partagées». Il accorde aussi une importance particulière à la contribution «originale» de la francophonie en matière de promotion de la paix, de la démocratie et des droits de l’Homme et notamment au soutien qu’elle apporte aux pays francophones en crise ou en sortie de crise. Néanmoins, il n’est pas sans remarquer quelques risques pour l’avenir de la Genève internationale: «Nous voyons de plus en plus d’activités se déplacer vers d’autres régions du monde. Je suis attaché à l’idée d’une Genève internationale forte».
La banque helvétique Crédit Suisse a annoncé le 10 mars 2015 au matin le départ de son directeur général Brady Dougan et son remplacement à partir de la fin du mois de juin par Tidjane Thiam, actuellement à la tête de l’assureur britannique Prudential. L’homme d’affaires franco-ivoirien prendra ainsi la tête d’une des principales institutions financières au monde, fondée au milieu du 19ème siècle à Zurich et comptant plus de 45 000 collaborateurs pour environ 1200 milliards d’euros d’actifs gérés. Très rentable, ce géant bancaire a toutefois vu son actualité récente peturbée par une condamnation record aux Etats-Unis : début 2014, Crédit Suisse avait accepté de payer 2,8 milliards de dollars pour avoir conseillé et aidé certains de ses clients américains à établir des « déclarations fiscales tronquées ». Ce qui ne l’a pas empêché d’annoncer début février des bénéfices d’environ 2 milliards d’euros.
Le groupe helvétique, spécialisé dans la banque privée, la banque d’investissement et la gestion d’actifs, est présent dans cinquante pays à travers le monde.
« Je suis honoré d’avoir la possibilité de diriger cette grande institution et en particulier de suivre Brady, qui a été un PDG régulièrement distingué. Crédit Suisse a un business exceptionnel, grand peuple, une stratégie solide et forte impulsion… J’ai hâte de travailler avec l’équipe de dirigeants, le conseil d’administration, et tous les employés de Crédit Suisse pour maintenir la forte dynamique et servir nos clients en Suisse et dans le monde », a souligné Tidjane Thiam dans un communiqué de presse diffusé par Crédit Suisse.
Tidjane Thiam naît en 1962 en Côte d’Ivoire. Il est lié par sa mère à la famille de Félix Houphouët-Boigny. Son père Amadou Thiam, journaliste franco-sénégalais, venait alors de lancer Radio Côte d’Ivoire. Il effectue ses études à l’École Polytechnique et à École nationale supérieure des Mines de Paris. Il obtiendra également plus tard un MBA de l’INSEAD avant de rejoindre le cabinet McKinsey dans les années 80. Il travaille ensuite pour le gouvernement ivoirien de Henri Konan Bédié au sein duquel il est ministre du Plan et du Développement et dirige le célèbre Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD), une institution publique à l’origine des grands travaux d’infrastructures du pays ouest-africain. En 1999, après cinq ans dans son pays d’origine, Tidjane Thiam quitte la Côte d’Ivoire après le coup d’État. Il retourne alors chez McKinsey avant d’entrer en 2002 au sein du groupe d’assurances Aviva. Il rejoint un autre groupe d’assurances britannique, Prudential, en 2008 d’abord en tant que directeur financier avant d’être nommé PDG en 2009. Il est alors le premier dirigeant noir d’une entreprise cotée au « footsie », l’indice des plus grandes entreprises cotées à la Bourse de Londres. Il a accéléré le basculement de Prudential vers l’Asie avant de s’attaquer, plus récemment, à l’Afrique, en rachetant à partir de fin 2013 des assureurs au Ghana (Express Life Insurance) puis au Kenya (Shield Insurance). Le Franco-Ivoirien estime que son installation à Londres lui a permis de faire exploser le « plafond de verre » qui l’empêchait d’accéder à de très hautes responsabilités en France. « Tous mes copains avaient des entretiens d’embauche sauf moi », expliquait-il il y a quelques années au quotidien français Les Echos, précisant que l’un de ses enseignants lui aurait alors donné ce conseil : « Va voir chez les Anglo-Saxons ! ». (Jeune Afrique)
Moustapha Niasse est un homme politique sénégalais né le 4 novembre 1939 à Keur Madiabel. Premier ministre en 1983 et entre 2000 et 2001, il préside depuis 2012 l’Assemblée nationale. Il a fait ses études au lycée Faidherbe de Saint-Louis, puis à l’université de Dakar et enfin à Paris. Il est également diplômé de l’École nationale d’administration du Sénégal, dont il est sorti major de sa promotion. Après une carrière dans la haute fonction publique où il aura été directeur de cabinet du président Senghor, Moustapha Niasse est nommé ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de l’Environnement le 15 mars 1979 et ministre des Affaires étrangères le 19 septembre 1979, puis Premier ministre en avril 1983 pour un mois. En juin 1993, il redevient ministre des Affaires étrangères jusqu’en juillet 1998 où il est nommé représentant du Secrétaire général des Nations unies dans les pays des Grands lacs.
En 2000, il est candidat de l’Alliance des forces du progrès (AFP) à l’élection présidentielle. Il arrive en troisième position au premier tour organisé le 27 février 2000 avec 16,8 %. À la suite de la victoire d’Abdoulaye Wade, il est nommé Premier ministre. Le 12 juin 2002, le Secrétaire général des Nations unies le nomme envoyé spécial pour aider les parties congolaises à parvenir à un accord inclusif sur le partage du pouvoir durant la transition en République démocratique du Congo. Il a été nommé en 2005, par le secrétaire général de l’ONU Kofi Annan, membre du Haut Conseil pour l’Alliance des Civilisations. Le 19 décembre 2006, la Coalition Alternative 2007, regroupant 10 partis politiques de l’opposition, le désigne comme candidat pour l’élection présidentielle de 2007. Le 25 février 2007, lors du premier tour de l’élection présidentielle (qui voit la réélection du président Wade), il remporte 203 129 voix, soit 5,93 % des suffrages exprimés, selon les résultats définitifs annoncés par le Conseil constitutionnel le 11 mars suivant. Moustapha Niasse a également créé plusieurs entreprises dont International Trading Oil and Commodities. Il est l’un des candidats en lice pour l’élection présidentielle sénégalaise de 2012. La Candidature de l’Unité et du Rassemblement est portée par la Coalition Bennoo Siggil Senegaal composée de 49 Partis politiques, Mouvements citoyens et Personnalités individuelles signataires du Pacte d’engagement éthique et démocratique. Le 30 juillet 2012, il est élu président de l’Assemblée nationale avec 126 voix sur 146 votants. Il était la tête de liste de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar (BBY, mouvance présidentielle) aux élections législatives du 1er juillet 2012. Le 13 octobre 2015, il est réélu Président de l’assemblée nationale pour un mandat de 5 ans.
Centre d’Information et de Promotion de l’Image d’une Nouvelle Afrique
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