Les femmes étrangères et africaines notamment vivant en Suisse, sont souvent victimes de beaucoup de souffrances de toutes sortes liées à leur statut, non seulement de femmes, mais aussi d’analphabètes. Un des défis majeurs du CIPINA est de contribuer à l’égalité des hommes et des femmes dans tous les domaines, qu’ils soient politique, économique, ou social. L’atteinte de cet objectif est primordial en matière de respects des droits humains, car il permettra aussi d’asseoir des conditions idéales pour un développement durable. A travers ce projet, le CIPINA analyse les rôles et clichés relatifs à chaque sexe dans le but d’intégrer l’égalité des genres dans les politiques publiques comme dans les initiatives des acteurs de la société civile. Cette égalité figure dans la charte des Nations-Unies, mais aussi dans des conventions internationales, les traités européens et la plupart des conventions nationales. A relever que les femmes africaines en Suisse représentent environ 45 % de la population totale africaine en Suisse qui , constitue elle-même environ 3% de la population totale étrangère, selon des statistiques de l’OFS publiées en 2009. En Afrique, la situation des femmes n’est guère reluisante, comme l’ont démontré de nombreuses études menées par la Banque Mondiale. Le premier panel de haut niveau de l’union africaine qui a eu lieu à Abidjan au mois d’octobre 2013 avec la participation du premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan et la ministre de la solidarité, de la famille et de l`enfant Anne Ouloto, et d’autres représentants de délégations africaines, a abondé dans le même sens. L’égalité de genre en Afrique ne sera pas atteinte en 2015, date butoir de l’atteinte des Objectifs du millénaire (OMD). Pour apporter sa modeste contribution à l’échelle mauritanienne, le CIPINA, en collaboration avec plusieurs ONG fémnines, compte mettre sur pied des ateliers d’autonomisation financière des femmes africaines.